« Entre la nuit et le jour il n’y a pas de mur. »
Quand la nuit et le jour se rencontrent… Deux personnages que tout oppose se retrouvent dans une parenthèse qu’est l’hypnagogie. Ce temps, où la réalité laisse doucement place au monde imaginaire des rêves dans lequel tout est permis. Avec humour et poésie, Thêtine et Bêtine vont déconstruire les angoisses infantiles liées à l’arrivée du sommeil : « Quelque beau que soit le jour, la nuit vient à son tour. » Le crépuscule arrive et Bêtine ne veut pas dormir. Tous les moyens sont bons : du bruit, beaucoup de bruit, une imagination débordante, une énergie exubérante… Pourtant, elle arrive en gare et cherche le quai où s’arrêtera le train à destination d’Hypnagogie. Elle sait qu’elle doit le prendre, mais n’est pas très rassurée. Thêtine apparaît (est-elle réelle ou issue de l’imaginaire de Bêtine ?) et elle va peu à peu transformer l’imaginaire de Bêtine pour la faire monter dans le train qui lui permettra de partir au pays des songes et de se reposer pour mieux profiter du lendemain…